Un tour en Afrique Australe

Les choses se gâtent avec le 4x4 : les fixations de la tente de toit lâchent une à une et celles des équipements du coffre aussi... cela devient dangereux : on ne peut pas continuer à rouler avec le risque de voir la tente de toit faire un vol plané sur le bitume ou atterrir sur une autre voiture. On appelle donc Diederick en lui expliquant les soucis ; il faut maintenant attendre Stanley qui va se déplacer pour effectuer les réparations, à notre camping. On est quand même à un jour de trajet de Johannesburg.

Au final, on perdra 1.5 jours. Stanley a 7h de retard sur l’horaire prévu, et ceci sans nous prévenir ... en fait il s’est à moitié perdu sur le chemin. Du coup, on est resté bloqué à l'attendre (sous la pluie) et on n’a presque rien pu faire, à part se balader prendre l’air au bord de l’océan à la recherche des crocodiles habitant les abords marécageux. Inutile de dire qu’on n’est pas très content. En plus, Stanley, bien que gentil, a vraiment zéro initiative pour réparer et c’est David qui doit lui dire quoi renforcer, comment. On se rend aussi compte que la pression des pneus est de 1 bar à l'avant, 2.7 à l'arrière ! Et on roule comme ça depuis le début, sur les autoroutes, alors qu’on avait explicitement demandé à Diederick si c’était OK avant de partir. Complètement inconscient, là.

Sinon, Santa-Lucia est une petite ville bien agréable. Il paraît que de temps à autres, les hippos viennent se balader en ville. En attendant, ils passent au camping la nuit, parfois.

On arrive quand même à faire le tour croisière Hippo/croco sur l’estuaire de Santa-Lucia, sympathique. Certains hippos ont la peau lacérée à force de combat avec les autres.

Le top reste la sortie en mer pour voir les baleines à bosse. C’est génial, on en voit pleins et de très près, bon malheureusement, c’est sous la pluie. La mise à l’eau du bateau via un tracteur est également intéressante et sportive, comme au Mozambique.

Avant de repartir, on visite – beaucoup trop rapidement à notre goût – la réserve de Santa Lucia : de très beaux paysages vallonnés en bord de mer et une végétation luxuriante particulière. Les animaux se découpent sur des collines sur un fond d’océan, un cadre fantastique dont on aurait aimé profité plus longuement et plus sereinement. On n'a pas vu de prédateurs mais on est resté que quelques heures, dommage car ils semblent présents. On en veut à Diederick. On savait qu’on aurait des soucis de voiture sur 4 mois, mais on ne s’attendait pas à en avoir dès les premiers jours.